La musique jaillit du feu. La lumière descend des cieux. Hommes et femmes réunies, Les bras tendus vers l'infini. Se rassemblent à l'unisson, Et regardent l'horizon. A travers les siècles persécutés. Ils sont là pour tout renverser. Le siècle dernier vient de périr, L'aube nouvelle comble leur désir. Ils viennent offrir leurs pouvoirs, Ils viennent le coeur plein d'espoir. Dans leurs yeux, des étincelles, Tout se reflète dans le ciel. Face aux quatre points cardinaux, Ils dansent le chaos. Face aux quatre éléments, Ils chantent le firmament. Face à cette ère nouvelle, Ils dessinent de leurs ailes. Un monde meilleur, plein d'amour, Un monde qui aimera toujours.
Comme un feu qui se consume, Pas plus lourd qu'une plume. Je pars vers d'autres cieux. Je te quitte, pleure de ces adieux. Je deviens légère de mes pensées. Et pourtant j'aimerai rester. Je t'aime et je m'en vais. Je t'aime et je me fais, A l'idée que nous sommes le passé, A l'idée que tout peut s'élever. De tes mains que je garde comme des brûlures. Je me tourne vers un amour pur. Je suis l'antéchrist de ta vie. Je suis celle qui t'aime, que rien ne trahi. Je dois te laisser t'envoler. Vers d'autres, qui te font rêver. Mon coeur se brise comme du cristal, Et de mon sang jaillit le mal. Petites pierres, joyau de ma peine. Je me coupe et je saigne. Ces perles qui coulent une à une⋅ Glissent comme autant de lunes, Qui dans ma constellation, Renaît de cette passion. Je te regarde partir, Je garde mes désirs. J'ai peur de cette fin. Mais, je t'offre cet écrin, Chaque étoile dans le ciel, Comme des larmes vermeilles, Preuves de mon amour éternel. Scintillent et m'émerveillent.
Dès fois la folie est passagère, Mais la mienne c'est l'Univers. Et lorsque doucement je plonge, Dans l'être de mes songes. Peu importe la réalité, Peu importe la diversité, Je te retrouve uniforme, Je te découvre cruciforme. Je pénètre avec volupté, Dans mes nuits vérités. Je me mélange aux étoiles, Je m'inspire, je lève les voiles. Je médite au firmament, Je m'élève doucement.
Puise dans la terre, Tout ce que tu ne peux taire. Puise dans le fer, Tout ce que tu ne peux faire. L'énergie vient du sol, Rien ne se décolle. Vol dans l'air, Et vois la lumière. Suis le tunnel, Regarde mes ailes, Je suis là près de toi, N'ai pas peur entre en moi.
Au loin, je vois les femmes danser, Et leurs enfants pleurer. Leurs larmes de joie, Forment une rivière. Leurs robes de soie, Représentent une prière.
Le diable est mort. Ils n'ont pas eu tord, De croire en leur liberté. Montrer leur intégrité. Leurs hommes se sont battus. Mais jamais ils ne se sont perdus.
Le tyran a fuit, Il n'y aura plus de nuit. Le tyran est parti, Pour eux, fini les cris. Dans leurs joies, ivres, De ce bonheur, ils sont libres.
Les femmes ont prié, Les hommes se sont révoltés, Les enfants ont crié
A la recherche de mon identité, je me promène dans des lieux inconnus, que de souffrance et de joie aussi pour être ce que nous sommes.Poèmes, pensées, tout ce qui me semble important.