20 juillet 2009
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12:58
Toi, qui crois que les hommes sont petits.
Toi, qui crois que la liberté est finie.
Je fais glisser mon crayon,
Sur toutes tes illusions.
Toi, dont l'âme est trop sale.
Toi, qui croit que l'homme est vénal.
Je fais couler toutes mes larmes,
Sur ces hommes qui te désarment.
Toi, qui crois que parler est une insulte.
Toi, qui crois que la haine est un culte.
Je fais marcher mes pas,
Sur cette terre ici-bas,
Toi, qui crois que les gens qui tendent leurs mains.
Toi, qui crois qu'ils n'auront pas de lendemain.
Je fais danser mes rêves,
Sur ces joies bien trop brêves.
Toi, qui représente tous ces dictateurs,
Toi, qui représente toutes les peurs.
Je fais couler mon sang,
Sur tous ces serpents.
Alors, un jour viendra,
Où l'homme se révoltera,
Où ton sang coulera.
Et de leurs sourires, tu mourras.
Published by Maia Larzabal
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20 juillet 2009
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12:50
Je viens te dire au revoir,
Je ne te dis pas à ce soir.
Je viens te dire que j'ai mal,
Je ne te dis pas c'est banal.
Tu n'es que le reflet de mes illusions,
Mais si peu, les flammes de ma passion.
Je viens te dire ce n'est pas grave,
Je ne te dis pas, je suis une épave.
Je viens te dire, tu m'as délivré.
Je ne te dis pas, je suis désolée.
Tu n'es que le vent de mes regrets,
Mais si peu le bon et tant l'ivraie.
Je viens te dire adieu,
Je ne te dis pas à nous deux.
Je viens te dire que je suis heureuse,
Je ne te dis plus, je suis amoureuse.
Tu n'es que l'eau croupie,
Mais si peu, la vague qui me ravit.
Je viens te dire, je ne t'attends plus,
Je ne te dis pas, tu me rends ivre.
Tu n'es que l'atmosphère viciée,
Mais si peu l'air à respirer.
De tous ces sentiments,
Je te rends ton temps.
Published by Maia Larzabal
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20 juillet 2009
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12:44
Lorsque tu erres sans vie.
Que ta douleur est immense.
Que tu n'as plus de répit.
Tu dois te faire violence.
Lorsque tu erres sans joie.
Que ton chagrin ne s'accroche à rien.
Que tu n'as plus la foi.
Tu dois penser aux tiens.
Lorsque tu erres sans âme.
Que tes larmes coulent dans l'oubli.
Que tu ne te sens plus femme.
Tu dois oublier l'ennui.
Un jour tu n'erreras plus.
Car tu auras envie de vivre.
Un jour, tu ne te perdras plus.
A ta vie, tu voudras sourire.
Published by Maia Larzabal
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20 juillet 2009
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12:38
Là, au loin dans les étoiles,
Derrière ce petit voile.
Je sais que tu m'attends,
Je sais ce que tu ressens.
Au fond du Grand Univers,
Bien loin de notre terre.
La nuit, je viens te voir.
Dans mes rêves, c'est l'espoir.
Et toutes les lumières du monde,
Tous les esprits à la ronde,
Me tendent la main.
Pour que se réalise mon destin.
Tous les Dieux des alentours,
Tous les Saints remplient d'Amour,
Viennent me chercher,
Pour ne pas t'oublier.
Published by Maia Larzabal
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20 juillet 2009
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12:33
Prends mes mains,
Je te tire à moi.
Prends mes mains,
Réincarnes toi.
Respire mon souffle de vie,
Entre en moi.
Respire, gonfle tes poumons,
Sors de cette terre.
Tu m'a donné la vie,
Je t'enlève le sort.
je t'échange ma vie,
Abandonne ta mort.
Laisse-moi me détruire,
Laisse-moi te construire.
Alors, ce soir tard,
Notre rencontre se fera.
Et là, mon espoir
Se réalisera.
Published by Maia Larzabal
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20 juillet 2009
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12:25
Lorsque tes yeux me regardent
Je sais ce que tu ressens.
Lorsque ta bouche dit non,
C'est ton corps qui dit que tu me ments.
Lorsque je me tais,
C'est ma bouche qui sait.
Sur elle, je pose mes doigts,
Puis, je dicte mes lois.
Chut... ne parle pas,
Il est près de toi.
Le silence se fait plus lourd,
Notre souffle devient sourd.
Lorsque la nuit s'étire,
Mon corps a envie de te dire,
Ce que ma bouche se refuse,
Et là mes doigts rusent.
Mon envie devient plus pressente,
Ma sagesse se fait plus lente.
Alors, je laisse parler
Ma bouche et ses secrets....
Published by Maia Larzabal
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11 novembre 2008
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11:59
Comme un chien qui supplie une caresse,
J'attends mais rien ne presse.
Que des yeux se posent sur moi,
Et qu'enfin un coeur me voit.
Qu'une personne me fasse promesse,
Que mon âme s'emplisse de liesse.
Que l'on me dise, oui c'est toi,
Et que dans ses yeux je m'y noie.
J'attends, rien ne se passe.
Les années me laissent lasse.
Et mon coeur qui voit si grand.
Se referme sur le néant.
Je ne suis pas née pour l'amour.
Mais si vous aviez fait un détour.
Sur ma peau je vous aurai reçu.
Et dans mon âme, vous vous seriez perdu.
Avant que la vie ne me quitte.
Et que la mort enfin m'habite.
Je vous lance un dernier appel,
Pour que je puisse atteindre le ciel.
Published by Mari-Pier
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7 novembre 2008
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14:54
Je me suis couchée à tes cotés,
Mes doigts ont caressé tes cheveux.
Puis ton corps entier, j'ai regardé.
Alors ma bouche a fait ce voeu.
Offre-moi cette chance,
Fais-moi oublier ma pudeur.
Je te veux, et en cadence,
Libère-moi de ma candeur.
Tes mains m'ont effleuré,
Dans tes yeux, j'ai vu le désir.
Ton envie s'est approchée,
Avec elle, j'ai goûté au plaisir.
Published by Mari-Pier
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7 novembre 2008
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13:58
Oeil qui regarde,
Main qui prend garde.
Bouche qui salive,
Langue qui dérive,
Main qui caresse,
Doigts qui me blessent.
Seins qui se tendent,
Torse qui se bande.
Bassin qui se délit,
Sexe qui sans répit.
Oppose ma langueur,
Tout ça en "La Majeur".
Published by Mari-Pier
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7 novembre 2008
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13:17
Veux-tu pour une nuit,
T'allonger à mes cotés ?
Veux-tu pour une nuit,
Avec ton souffle me caresser ?
Veux-tu pour une nuit,
Avec tes mains m'enflammer ?
Veux-tu pour une nuit,
De ton regard me rassurer ?
Veux-tu pour une nuit,
Me faire oublier ?
Que demain quoiqu'il arrive,
Je t'aurai oublié.
Published by Maia Larzabal
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